11 mai 2022
Les soft skills à la conquête des écoles
Les soft-skills sont aujourd’hui reconnues et utilisées par l’ensemble des acteurs du milieu professionnel.
Bien loin de la simple mention sur un CV, ces compétences sont prisées car elles permettent de répondre à de nombreux enjeux pour les entreprises (évolution des métiers, nouvelles méthodes de travail, management hybride …).
S’il y a bien un moment propice au développement de ces compétences, c’est lors du cursus de formation. Les écoles s’emparent donc du sujet pour former des professionnels capables de faire preuve de créativité et d’adaptabilité et ainsi doter les acteurs économiques de nouveaux profils capables de répondre aux évolutions du marché du travail.
À travers cet article, vous découvrirez pourquoi les écoles s’emparent de ce sujet, les manières d’intégrer les soft-skills dans le cursus de formation et un outil qui peut permettre de valoriser ces compétences sur le CV des étudiants.
1- Pourquoi les soft-skills deviennent incontournables ?
Les compétences techniques sont de plus en plus rapidement obsolètes, le digital et la robotisation viennent concurrencer l’humain. Impossible d’égaler un logiciel ou une chaine robotisée. L’humain doit repenser sa place et miser sur les compétences que la machine ne peut imiter : adaptabilité, esprit d’équipe, leadership, capacité à communiquer.
Ces compétences sont pour les entreprises une aubaine, car elles permettent d’accompagner la mutation rapide de nombreux métiers, appelés à disparaitre ou à se transformer en profondeur.
L’évolution rapide des métiers et des compétences techniques pousse l’humain à acquérir connaissances et compétences en continu. Il faut aujourd’hui « apprendre, désapprendre et réapprendre de façon régulière ». En faisant preuve d’autonomie, d’adaptabilité, d’esprit critique et de créativité, l’individu développe sa capacité à faire face aux changements et à se réinventer en permanence. Et si l’entreprise mise sur les soft-skills, c’est qu’elle voit là un moyen privilégié de se régénérer et de renouveler ses approches, ses process et ses méthodes de travail.
2- L’école, lieu privilégié pour l’acquisition et le développement des soft-skills.
La pédagogie et les soft-skills sont intimement liées et indissociables. L’avènement des soft-skills vient bousculer les pratiques traditionnelles et les méthodes d’apprentissage.
Là où les compétences techniques s’acquièrent de manière individuelle et descendante, les soft-skills se développent par des méthodes de travail en équipe, transversales. On passe d’une « pédagogie de masse » à des méthodes « sur-mesure », de méthodes prônant l’individualisme à des pratiques collectives.
Les programmes doivent s’adapter et faire la part-belle à des exercices plus complexes où un ensemble de compétences techniques et comportementales sont requises. L’investissement extra-scolaire (BDE, associations…) est aussi un levier important pour leur développement.
Les moments pour développer ces compétences comportementales sont nombreux :
Ateliers collectifs : Workshop, projets de création, chalenge de l’innovation, serious game ou encore concours d’éloquence.
Événements inter-écoles : Négociales, compétitions (sportives, intellectuelles).
Ils permettent de développer des compétences essentielles : esprit d’équipe, créativité, capacité à communiquer, leadership, adaptabilité…
3- Mettre en avant les soft-skills pour doper l’employabilité des étudiants.
Les soft-skills sont un bon moyen de se différencier dans un processus de recrutement.
Face à deux profils similaires, ce sont de plus en plus ces compétences qui détermineront le choix du recruteur.
De nombreuses entreprises choisissent d’ailleurs de faire passer désormais les compétences douces avant les compétences techniques. Prenez l’exemple de la dernière campagne de recrutement de Century 21 : Postulez sans CV - D’abord des personnalités, le reste, on s’en occupe.
Mais se contenter de mentionner quelques compétences douces sur le CV ne suffit plus. Il faut être capable de démontrer qu’on les possède.
À cela s’ajoute la difficulté pour les recruteurs de les évaluer.
L’enjeu pour l’étudiant est donc de trouver une manière de les identifier pour légitimement les valoriser dans la candidature. L’école peut intervenir en mettant à disposition des outils allant dans ce sens.
Oddity VR se propose comme une solution, désinhibante, ludique et fiable.
Elle permet de disposer d’une cartographie des soft-skills développées par chaque étudiant.
Il ne restera plus qu’à les valoriser lors de la recherche d’emploi.